Le parcours permanent de visite
L’exposition permanente
La visite du musée est un véritable voyage dans le temps, pour une durée d’1 à 2h avec des collections présentées sur 8 espaces. Situé dans l’ancien hôtel particulier du 18e siècle de Joseph Reynaud, maire de Die et sénateur de la Drôme qui l’a mis en oeuvre, le musée a gardé un charme authentique, avec ses parquets en bois massif, ses tomettes, ses boiseries et son mobilier d’époque.
La galerie romaine | La promenade du temps, de l'Antiquité au Moyen-Age |
---|---|
La galerie préhistorique | La promenade du temps, de l'Antiquité au Moyen-Age |
La galerie préhistorique
Vous serez accueilli par la pièce maîtresse du musée pour cette période : une statue-menhir monumentale néolithique, exceptionnelle par ses gravures, unique dans tout le quart sud-est de la France par sa taille (4m de haut) et sa datation (-4000). Puis, vous plongerez dans cet univers préhistorique grâce aux reconstitutions de la grotte néolithique des Trous Arnaud et d’une habitation du village des Gandus datant de l’âge de bronze.
La galerie romaine
Ville romaine, Die l’est assurément par le nombre important de vestiges retrouvés et conservés. Dans cette enfilade de salles, de petits objets, lampes à huile, vaisselles, urnes et vases funéraires, fibules et statuettes rappellent que les Romains ont conquis le territoire voconces (les gaulois locaux) au 2e siècle avant J.-C. Ils s’y sont installés et ensemble, ils ont partagé leur mode de vie.
La promenade du temps
Après une pause dans le jardin archéologique, vous déambulerez à travers le temps, dans les salles lapidaires romaines, médiévales et modernes. Issues du rempart romain ou du vandalisme des guerres de Religion, ces pierres étaient vouées à l’oubli.
Entre autels tauroboliques dédiés à la déesse Cybèle, mosaïques, colonnes et chapiteaux, stèles funéraires, et bien d’autres monuments encore, vous prendrez toute la mesure de cette collection qui fait la renommée du musée.
Le cabinet des curiosités
Ici, le musée sort du champ archéologique pour aller vers le champ ethnologique et patrimonial. L’agriculture (notamment la culture de la vigne avec la Clairette), la sériciculture (élevage du ver à soie) et la bourrellerie (travail du cuir), en tant qu’activités marquantes du Diois aux 19e et 20e siècles, ont intégré le musée par l’intermédiaire de machines ou de photographies. Autour des outils, c’est tout un passé (pas si lointain) qui se transmet entre générations.
Liens utiles