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Les collections

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Un musée de territoire

 

Le Musée de Die et du Dois porte bien son nom. Musée municipal dès l’origine, il est créé en 1895 après la découverte d’un dépôt de monnaie à Die, route d’Ausson. Ce « trésor d’Ausson », datant des guerres de Religion, est d’abord présenté à l’école municipale.

 

Lorsque la ville reçoit un don d’objets égyptologiques de la Société d’Archéologie Française, la petite collection naissante du musée est transférée dans l’ancienne mairie (ancien palais épiscopal) en 1905, à l’initiative de Joseph Reynaud, maire de l’époque et sénateur de la Drôme.

 

Très vite, le musée bénéficie des découvertes d’objets archéologiques à Die et dans les villages alentours, de même que des dons ou legs de notables locaux. Ses collections s’enrichissent et s’agrandissent considérablement tout au long du 20e siècle, notamment sous l’impulsion de ses conservateurs successifs qui prospectent, étudient et acquièrent de nouveaux objets.

 

Ainsi, entrent dans les collections des vestiges romains et médiévaux issus des travaux des remparts, le « trésor de Charens » issu de travaux de voierie, ou bien la collection privée de la famille Fontgalland, derniers aristocrates locaux du tout début du 20e siècle. Ces objets permettent de retracer l’histoire de Die et d’un vaste territoire jusqu’à 60 km autour de la ville.

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Un musée aux collections diversifiées et reconnues

 

D’abord principalement tournées vers l’histoire romaine de ce territoire alpin de la Drôme, les collections se sont ouvertes à toutes les périodes. Y ont fait leur entrée les arts et traditions populaires des 19e et 20e siècles, tels que les outils agricoles ou les objets de la vie quotidienne, et la préhistoire, avec notamment une statue-menhir néolithique monumentale unique pour tout le quart sud-est de la France.  

 

Dès lors, le Musée de Die et du Diois retrace l’occupation humaine dans le diois de 4 500 avant J.-C. jusqu’en 1945, c’est-à-dire de la Préhistoire jusqu’à la Seconde Guerre Mondiale.

Chaque population (Homo sapiens, Voconces, Romains, Protestants…) a laissé des témoignages de son passage : du mobilier en os, en pierre ou en céramique, des monnaies d’or ou d’argent, des inscriptions, des archives manuscrites, des outils populaires en bois, etc. Au gré des dépôts archéologiques et des dons, les collections continuent de s’étoffer  encore aujourd’hui.

La diversité et la richesse des collections leur ont valu d’être reconnues par le Ministère de la Culture et de bénéficier de l’appellation musée de France. En effet, la collection lapidaire (objets en pierre) est la 3e de Rhône-Alpes. 

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